Les caprices de Marianne


De qui ?

d'après Alfred de Musset.
Mise en scène de Patrick Alluin et Simon Coutret.

                                                                                                                                                            

De quoi ça parle ?
Un type est amoureux d'une femme mariée. Il demande à son meilleur pote, épicurien notoire et volage, d'aller négocier avec la belle pour lui. Mais Marianne, fidèle à son époux, ne se laisse pas tenter comme ça. Jusqu'à ce qu'elle jette son dévolu sur le messager lui-même.


Et alors ?
Mûe par l'appréciation des précédentes pièces de Patrick Alluin, ces "Caprices" étaient notés de longue date dans mon agenda !

Dans une mise en scène résolument moderne, on assiste donc à cet hybride de théâtre classique et contemporain : le texte original de Musset est conservé, quand les protagonistes s'ancrent dans notre réalité. Et ça fonctionne.
C'est surtout l'empreinte humoristique qui dépoussière l'ensemble, l'allège, et le rythme. Avec une surprise supplémentaire, la part belle laissée à la musique, avec de sympathiques intermèdes chantés par l'un ou l'autre des personnages.

Le décor, grande boîte magique rotative, se transforme en quelques secondes, nous transportant d'un lieu à un autre, avec un sens du détail assez bluffant.

Quant au fond, les rôles sont défendus par une troupe dynamique : Natacha Krief, en Marianne, y brille tout particulièrement, radieuse et convaincante à chaque apparition, nous livrant une belle farouche et féministe.
Des répliques à (re)découvrir d'urgence.


Pour qui ?
-Les festivaliers d'Avignon : bonne nouvelle, la compagnie présentera cette pièce en juillet !
-Les amateurs de Théâtre Classique pas si classique.














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